Vixen SG 2,1x42

 * Note : Un certain nombre de ces caractéristiques ont été calculées ou mesurées par notre équipe, et peuvent légèrement différer des données du fabricant.

Voici différents domaines dans lesquels des jumelles peuvent être utiles, et pour chacun d'entre eux, si l'usage des Vixen SG 2,1x42 est conseillé ou non :

🐦  Ornithologie / Observation des oiseaux  : 
Avec un grossissement de seulement 2,1x, les Vixen SG 2,1x42 seront certes très stables, mais ne vous donneront vraiment pas assez de détails sur les oiseaux que vous voulez observer. Ceci étant, le champ visuel apparent de ce modèle (24.1°) est trop faible pour permettre une observation confortable d'animaux sauvages dans leur environnement, a fortiori s'ils se déplacent fréquemment. Ces jumelles sont très légères, ce qui est une bonne chose pour ce genre d'observation. Le diamètre de ces jumelles, quant à lui, est le choix le plus courant pour l'observation des oiseaux, et pour cause, 42mm est le diamètre parfait selon nous pour cette activité.
Moyennes pour l'observation des oiseaux - Convient aux débutants


🪐  Astronomie / Observation du ciel  : 
De par leur conception, ces jumelles sont faites pour l'observation du ciel nocturne. Le poids de ces jumelles est important pour leur taille, mais les Vixen SG restent légères à l'usage. Le champ de vision est exceptionnellement large, et le grossissement volontairement faible pour permettre une expérience unique en matière d'observation. Une excellente alternative aux grosses jumelles pensées, elles, pour observer le ciel profond.
Idéales pour l'astronomie


⛵  Nautisme / Voile / Plaisance  : 
Les jumelles SG 2,1x42 de Vixen n'étant pas étanches, elles ne conviennent pas à toute activité liée à l'eau.
Non recommandées comme jumelles marines


🐶  Chasse / Chasse photo  : 
L'un des éléments importants pour une bonne paire de jumelles pour la chasse est la luminosité, surtout pour l'affût en luminosité faible (aube, crépuscule...) ou à contre-jour. L'indice crépusculaire de ces jumelles est trop faible pour une utilisation dans ces conditions. Un autre élément important est l'étanchéité des jumelles, or celles-ci ne ne sont pas étanches, ce qui compromet leur usage pendant la chasse. De la même façon, le poids est très important pour éviter de se fatiguer, et cette paire est d'un poids qui convient tout à fait à la pratique de la chasse., Enfin, le grossissement est un élément à prendre en compte, et cette paire de jumelles n'est, selon nous, pas assez puissante pour cet usage.
Non recommandées pour la chasse


🚶  Randonnée / Voyages  : 
Une bonne paire de jumelles de randonnées devrait, selon nos experts, être à la fois légère, compacte, avec un bon champ de vision, et si possible étanche. Les SG 2,1x42 répondent parfaitement à ce critère de poids, avec leurs 410 grammes, mais sont trop volumineuses pour être portées autour du cou confortablement pendant des heures. Ceci étant, elles ne sont pas étanches, ce qui peut être un problème en cas de précipitations notammment. Le champ visuel quant à lui, mériterait d'être supérieur pour pleinement profiter de toutes les situations, et un grossissement de 2,1x n'est pas non plus conseillé pour la randonnée.
Moyennes pour la randonnée

Évaluation de notre équipe pour les jumelles SG 2,1x42 de Vixen :
Note générale : (77 / 100)
Note optique : (78 / 100)

Vixen a fait sensation lors du lancement des jumelles SG 2.1×42 développées conjointement par Miyauchi, mais en même temps, il était clair, d'après les nombreuses questions soulevées sur les forums en ligne, qu'il y avait une certaine confusion concernant leur fonctionnement, principalement autour de la pupille de sortie et des ouvertures apparemment surdimensionnées. Les optiques de télescope utilisées aujourd'hui sont des descendants de la conception képlérienne qui utilise un objectif convergent et une lentille convexe comme oculaire. L'avantage est que les rayons lumineux émergents convergent, ce qui permet d'obtenir des champs plus larges et un meilleur relief oculaire, mais l'image est inversée. Le concept de pupille de sortie découle de la conception optique de Kepler qui est calculée comme l'ouverture du télescope divisée par le grossissement. Dans le cas des jumelles SG, ce serait 20 mm (42 mm/2,1x). À première vue, cela indiquerait qu'une grande partie de la lumière perdue n'atteint pas la rétine de l'observateur, car la dilatation maximale de la pupille est d'environ 7 mm. La conclusion qui suit est que l'application pratique maximale de l'ouverture n'est que de 15 mm. Une question naturelle à se poser est donc ''Pourquoi faire payer le client pour des lentilles surdimensionnées ?'' La réponse était qu'il était probablement moins cher de fabriquer des lentilles plus grandes car l'outillage existait déjà. Bien que cela puisse être vrai, ce n'est pas la base principale pour produire ces jumelles avec des objectifs de 42 mm. La raison en est qu'elles sont de conception optique galiléenne et qu'elles fonctionnent un peu différemment.

Les Vixen SG utilisent la même disposition optique que celle utilisée par Galileo Galilei en 1609, et c'est de là que vient leur nom. Cette lunette utilisait un objectif convergent et un oculaire divergent. Comme la conception n'a pas de foyer intermédiaire, l'image produite est droite et non inversée. Contrairement à une conception képlérienne, la pupille de sortie est virtuelle et située à l'intérieur du train optique. Les rayons parallèles provenant d'un objet distant sont mis au point sur le plan focal et ces rayons lumineux sont interceptés par l'oculaire divergent qui les rend à nouveau parallèles. Les rayons lumineux non parallèles voyageront à un angle plus grand après avoir traversé l'oculaire. Cette augmentation se traduit par une taille angulaire apparente plus importante et est responsable du grossissement obtenu. L'interception des rayons non parallèles est influencée par la distance entre l'objectif et les lentilles de l'œil, ce qui signifie qu'il y aura une variation du grossissement atteint pour tout individu qui est myope ou hypermétrope. Le grossissement de 2,1x cité correspond à une mise au point à l'infini pour un utilisateur n'ayant pas de prescription oculaire.

Alors pourquoi utiliser des objectifs de 42 mm ? Dans un système galiléen, le champ de vision réel s'adapte linéairement au diamètre de l'objectif. Ainsi, pour une puissance donnée, un doublement du diamètre de l'objectif entraîne un doublement du champ réel. Comme la pupille de sortie est virtuelle et située à l'intérieur du système optique, il n'y a pas de point fixe pour l'œil et donc, pour maximiser le champ vu, l'œil doit être placé aussi près que possible du verre, avec une implication évidente pour les porteurs de lunettes. Cependant, les Vixen SG ont des lentilles oculaires de taille assez généreuse qui offrent un ''relief oculaire'' plus confortable (8,4 mm) sans couper certaines parties du champ de vision réalisable.

La question de la prise de lumière et du gain de magnitude n'est pas abordée de la même manière qu'avec un télescope képlérien. Le gain de magnitude d'un télescope (en ignorant les avantages d'un fond de ciel obscurci) peut être calculé comme 5 x Log10 (D1/D0) où D1 est le diamètre de l'objectif principal du télescope et D0 est le diamètre de la pupille adaptée à l'obscurité de l'œil. Dans un système galiléen de faible puissance, la saisie de la lumière dépend du grossissement et de la transmission de la lumière. Par souci de simplicité, si nous supposons que l'efficacité de la transmission est de 100%, les Vixen avec leur grossissement de 2,1x entraînent une augmentation effective du diamètre de votre pupille de 2,1x, et en tant que telle l'augmentation est de 2,12 ce qui représente 4,41x plus de lumière. Le gain de magnitude est donné comme suit : Log10 (4,41) x 2,512 = 1,62 Si nous supposons une transmission de 95 %, ce facteur est appliqué au gain de la prise de lumière et se traduit par une amélioration de l'amplitude de 1,56.

Quand on retire les SG de leur petite mallette rembourrée, la première chose qui frappe est leur poids. Avec 410 grammes, on ne peut pas dire qu'elles sont lourdes, mais elles sont certainement solides et dégagent une sensation de grande qualité. Tout lien avec les jumelles d'opéra en plastique bon marché se limite à la conception optique commune. L'influence de Miyauchi est évidente, ce que révèle également la fière livrée "Made in Saitama" (Japon) autour du canon. Si les capuchons des lentilles sont bien ajustés, ceux des objectifs sont un peu plus lâches, mais il y a peu de chances qu'ils tombent. En retirant les capuchons en caoutchouc, on découvre une optique au revêtement exquis. Un examen attentif n'a révélé aucune strie ou variation d'épaisseur et l'examen des reflets sourds d'une source de lumière vive a montré que chaque surface a été revêtue individuellement, ce qui confirme l'affirmation selon laquelle les optiques des SG sont entièrement multi-revêtues. Les revêtements des SG sont de la classe que je m'attends à trouver sur un télescope Vixen.

L'intérieur des tubes est noir mat et comporte une série de petits déflecteurs pour éliminer les réflexions parasites qui peuvent réduire le contraste, essentiel pour tout type d'observation astronomique. Chaque ensemble de lentilles et d'oculaires pivote autour de l'axe central qui est en métal, et l'action de réglage de la distance inter-pupilles est très douce sur toute la plage de réglage de 55 à 74 mm. Au point de pivotement se trouve un petit couvercle métallique amovible qui révèle un filetage standard pour le montage des jumelles, bien qu'à seulement 2,1x et 410 grammes, je ne vois pas pourquoi quelqu'un voudrait les monter. Il convient également de noter que la séparation entre les boîtiers des objectifs est telle qu'une monture de jumelle étroite serait nécessaire. Ma monture de jumelles Opticron 31005 est trop large. Bien que les jumelles ne soient pas lourdes, elles sont également assez étroites et ne sont pas trop difficiles à saisir. Heureusement, elles sont munies d'une fine courroie de cou qui s'attache par un petit trou sur l'objectif de gauche. Je ne les porterais pas en les accrochant à la sangle, mais c'est un bon filet de sécurité au cas où elles vous glisseraient entre les doigts.

Les Vixen SG bénéficient d'anneaux de mise au point indépendants sur chaque tube et l'action est aussi douce et précise que celle de n'importe quel focalisateur binoculaire que j'ai pu utilisé. La littérature publiée par Vixen indique que la mise au point rapprochée est d'environ 2 mètres. J'ai beaucoup de chance d'avoir une vision de 20/10 et mes propres tests révèlent que c'est plus proche d'une cinquantaine de centimètres car je peux me concentrer sur l'écran d'ordinateur devant moi pendant que je tape cette revie, bien qu'il soit juste à la limite du mécanisme de mise au point. Ce test de mise au point rapprochée révèle également comment le grossissement varie en fonction de la position de la mise au point. Le jour de l'arrivée de ces jumelles Vixen, le ciel était nuageux mais je n'ai pas pu résister à un test rapide. Je les ai donc dirigés vers mon téléviseur de 36 pouces et j'ai été immédiatement impressionné par la netteté de l'image sur les 50-55% du champ de vision central. Mais au-delà, la distorsion de l'image a rapidement augmenté.

L'observation du ciel

La nuit où j'ai pu faire mon premier test grandeur nature de ces petites jumelles, tous les invités s'étaient couchés vers 22h30, me laissant avec mon télescope de 12 pouces, libre d'explorer tous les trésors d'un ciel particulièrement clair. La splendeur de la Voie lactée était telle que je n'ai pu y résister, j'ai donc mis de côté mon télescope et sorti les Vixen, et là... Wow !

La lumière subtile et délicate de la Voie lactée s'est transformée. La vue a pris une apparence presque tridimensionnelle, les couloirs sombres qui coupent les nuages d'étoiles semblant flotter au-dessus des champs d'étoiles de la Voie lactée, eux-mêmes beaucoup plus brillants et révélant des détails que l'on ne pouvait qu'apercevoir à l'œil nu. J'avais l'impression de porter des lunettes de soleil en regardant le ciel nocturne et je les avais maintenant enlevées. Le grossissement est si faible qu'on ne le remarque pas vraiment et la vue devient rapidement très naturelle, juste améliorée, si bien qu'on oublie presque qu'on utilise une aide optique. Quand Superman (ou un hibou) regarde le ciel nocturne, c'est sûrement ce qu'il voit. L'impact des Vixen SG va au-delà de ces premières vues qui m'ont étonné. J'ai perdu de nombreuses heures à explorer les cieux avec cette "super-vision" pendant les dix jours restants.

Viser avec les SG est très simple. Il suffit de regarder à l'œil nu la zone d'intérêt et de lever les jumelles vers le point visé. Avec des champs aussi larges, vous ne manquez jamais votre cible. Grâce à la légèreté et au faible grossissement, il n'y a pas de problème de tremblement d'image pouvant affecter les jumelles portatives et elles ne sont pas fatigantes à tenir pendant de longues périodes, même si je me suis retrouvé à utiliser un fauteuil inclinable à l'observatoire et à me perdre complètement dans le champ de vision Le champ n'augmente pas sensiblement en plaçant l'œil de plus en plus près du cristallin, ce qui donne foi à la figure de relief oculaire indiquée, grâce aux grandes lentilles oculaires. Depuis plus d'une décennie, j'ai eu la chance de posséder certains des meilleurs oculaires à grand champ disponibles sur le marché. Ces grands champs, que je m'en sois rendu compte ou non, m'ont en fait appris à observer d'une manière que je n'avais pas lorsque j'ai acheté ma première lunette qui était équipée d'oculaires bon marché avec des champs étroits et des bords mal corrigés. Aujourd'hui, plutôt que de déplacer mon télescope, je règle mon regard de manière à pouvoir observer n'importe quelle partie du champ de vision. Pour utiliser la Vixen avec succès, il faut désapprendre ce que l'on a appris. La qualité de l'image diminuant rapidement au-delà des 50% du champ central, l'observateur doit toujours regarder droit devant lui et bouger la tête plutôt que le regard pour inspecter toute partie du champ qui n'est pas située au centre. Mon expérience me suggère que la baisse de qualité de l'image est perdue pour la vision périphérique et ne fait qu'ajouter au sentiment d'immersion. Ce léger ajustement du style d'observation a mis un peu de temps à devenir une seconde nature, mais une fois qu'il a eu lieu, il m'a semblé tout à fait normal.

Après avoir apprécié la sensation de super-vision pendant plusieurs nuits, j'ai passé un certain temps à évaluer les performances optiques. Comme mentionné, la netteté chute au-delà des 50% du champ central (une qualité inhérente à la conception galiléenne plutôt qu'à une mauvaise fabrication), mais je n'ai pas vu d'autres artefacts qui pourraient nuire à la vue, comme le scintillement d'étoiles brillantes ou les images fantômes. À seulement 2,1x, l'aberration chromatique est difficile à évaluer, mais sur un dernier quartier de lune, je n'ai vu aucune preuve réelle de cette aberration.

L'utilisation répétée des jumelles m'a amené à constater que le champ de vision semblait sensiblement plus grand que les spécifications citées par Vixen elles-mêmes. En balayant la Voie lactée centrale, j'ai pu faire correspondre toute la constellation des Scorpions dans le champ avec les étoiles dans le dard et les griffes juste au bord du champ de vision. Ces étoiles sont séparées de près de 30 degrés, soit bien plus que le champ de 12,2 degrés indiqué par Vixen. J'ai pu faire la même chose avec Orion plus tard dans la nuit, avec Rigel et Bételgeuse confortablement installés dans le champ. Le champ de vision apparent est également beaucoup plus grand que les 25,2 degrés indiqués. À environ 28-30 degrés de champ réel, le champ apparent serait d'environ 60 degrés et c'est certainement l'impression que j'ai eue. Ayant utilisé des oculaires à champ apparent de 30 degrés, je les trouve presque claustrophobes et les SG étaient très immersifs, proportionnellement à un grand champ apparent.
Une telle divergence entre les performances citées et les performances réelles m'a amené à me demander pourquoi Vixen a fait des estimations aussi prudentes des performances ? Le tableau des spécifications comporte un astérisque à côté de trois chiffres : le relief oculaire, le champ apparent et le champ réel, mais la note de bas de page ne mentionne que "le chiffre du relief oculaire cité est destiné à donner aux porteurs de lunettes une idée de l'adéquation de celles-ci à leur configuration visuelle". Étant donné les gouttes de champ réelles et apparentes avec la distance des yeux, je me suis demandé si les chiffres fournis étaient tous liés aux porteurs de lunettes. La curiosité a pris le dessus, alors à mon retour au Royaume-Uni, j'ai acheté une paire de lunettes cosmétiques afin de pouvoir tenir les jumelles à la distance des yeux que porterait un porteur de lunettes. Le déclin du champ réel et apparent a été immédiatement évident. J'ai pu placer Gienah et Al Fawaris, les deux étoiles brillantes "en aile" de Cygnus, à la limite du champ. Ces étoiles sont séparées de 16 degrés. C'est certainement une baisse substantielle et bien plus proche des champs cités, donc si vous souffrez d'astigmatisme et avez besoin de vos lunettes pour observer, gardez cela à l'esprit.

Un test utile pour limiter la magnitude pour les observateurs de l'hémisphère nord est de compter le nombre d'étoiles visibles dans la casserole formée par la Grande Ourse, encadrée par les étoiles Megrez, Phecda, Merak et Dubhe. D'un site sombre que j'estime à environ +5 de magnitude, je n'ai pu en voir aucune à l'œil nu. Cependant, en utilisant les SG, j'en ai compté 10, ce qui indique un gain de magnitude d'un peu plus de 1,5, ce qui correspond à la théorie et indique que les revêtements maximisent la transmission de la lumière. La capacité d'aller un peu plus loin sur les étoiles a également démontré une propriété secondaire très utile : l'aide au saut d'étoile. Malgré le fait que j'avais un télescope informatisé de 12 pouces à portée de main en Namibie, j'ai passé plus de temps à utiliser mon réfracteur à ouverture de 60 mm sur un support manuel. La possibilité de voir des étoiles très faibles a rendu beaucoup plus facile le travail de saut d'objets qui testaient vraiment les limites d'un si petit télescope. Même si vous possédez des jumelles de faible puissance dans la gamme 5-6x, je pense que ces Vixen font quelque chose de tout à fait différent et peuvent toujours être très complémentaires des autres instruments à votre disposition. Prendre des constellations entières dans un seul champ avec des détails supplémentaires non visibles à l'œil nu est toute une expérience et l'amélioration de la Voie lactée doit vraiment être vécue de première main.

Conclusion

Je ne connais pas d'astronome amateur qui ne se soit pas perdu dans la beauté de la Voie lactée qui s'arque au-dessus d'un site de ciel noir. Je ne me lasse jamais de contempler la splendeur de ces nuages vaporeux et complexes. J'ai passé des heures à contempler le ciel avec cet instrument étonnant. Non seulement les Vixen SG révèlent les complexités de la Voie lactée qui ne sont qu'évoquées à l'œil nu et vous permettent d'observer toutes les constellations, sauf les plus grandes, en une seule vue avec des niveaux de détails autrement inaccessibles, mais elles sont un outil incroyablement utile pour ceux qui aiment sauter d'une étoile à l'autre. Avec un gain de magnitude d'environ +1,5 par rapport à l'œil nu sur les sources ponctuelles, elles aident vraiment à espérer vers une cible lorsque les étoiles guides sont un peu trop faibles pour être confortablement vues à l'œil nu.

À 300€ environ, elles sont loin d'être un achat impulsif, mais si vous avez la chance de vivre sur un site dont les cieux sont régulièrement clairs et profonds, vous devriez envisager sérieusement d'acheter les Vixen SG. Prenez juste un peu de temps pour vous habituer à la façon de les utiliser (bougez votre tête, pas vos yeux) et si vous avez une prescription de lunettes particulièrement forte, essayez avant d'acheter pour être sûr de pouvoir les focaliser à l'infini. Mais quoi qu'il en soit, cet instrument optique peut changer de manière définitive votre façon de voir le ciel nocturne et la Voie Lactée.

* Traduit de l'anglais, merci à Matthew d'Alphа Lyrаe pour la review